La fête foraine

La fête foraine s'étend depuis la Grand' Place jusqu'aux abords de la zone d'activité incluant le parking du supermarché. Son activité commence le samedi après-midi jusqu'au lundi soir. Certains métiers (manèges d'enfants ou confiserie ne se retirent que le mardi soir).

Historique

Lors de la création du comité en 1884, la fête foraine est destinée à améliorer le quotidien de quelques nécessiteux du quartier. Elle se résumait à quelques attractions sur la place du château. La notoriété se faisant elle prend peu à peu de l'extension. D'abord dans la rue du château, ce qui lui vaut le nom de ducasse à bordoule¹.

L'extension se poursuit le long de la rue de l'énergie, sur le square des anciens combattants, puis la rue H. Pollet et enfin la rue de la tannerie et le parking du supermarché (ex tannerie). Malgré son ancienneté et son expansion certains noms des premiers forains existent encore tels que Dhavellons, Turblin, Dailly etc.

Traditionnellement, leurs dépendances (caravanes ou ateliers) occupent les rues adjacentes telles les rues Traversière, du Bas-Chemin et H. Pollet. La Ducasse de la fête des louches est pour les forains leur dernière grande fête avant la trêve hivernale.

Les décors

L'entrée de la fête foraine est symbolisée par 2 tours au début de la rue du château. D'abord rondes et indépendantes, elles sont refaites carrées et réunies par une arche en 2009 et symbolisent ainsi une porte.

La décoration de la rue du Château est assurée par des poteaux fer (coté gauche) en haut desquels sont accrochés des lampions lumineux, dessous des écussons aux armoiries de la ville et de la famille de la Clyte où sont plantés 4 petits drapeaux rouge et or. Le câble électrique reliant chaque poteau est orné d'une banderole de fanions rouge et or.

Des motifs lumineux en travers de la rue et sur le toit de l'usine du fond ont aujourd'hui disparu.

¹La ducasse à bordoule : Bordoule, en patois, voulant dire boue. Avant la tannerie (et donc bien avant le supermarché), il y avait une distillerie. Celle-ci était approvisionnée en betteraves par des chariots tirés par des chevaux. La rue du Château, non pavée à l'époque et compte tenu des conditions climatiques du moment (octobre), ressemblait alors plus à un champ de gadoue qu'à une rue.

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