Les Edifices d'Autrefois - Cortège historique
Cette année, le thème fera revivre, à notre façon, des "Edifices d'Autrefois". Le château, le pont frontière, les cabarets, sans oublier notre superbe beffroi seront à l'honneur des tableaux qui constitueront le cortège historique.
Ouverture
Le phénix, qui renaît chaque année lors du deuxième dimanche d'octobre, est une figure indissociable du Comité. Toujours bien accompagné, il ouvre notre cortège historique et offre ses couleurs vives à l'enthousiasme des petits et des grands.
Tableau 1 - Le beffroi
Le beffroi, lieu de garde pour les chartes et sceaux de la cité, prit de l'importance en 1359 quand le seigneur accorda
aux tisserands de la ville congé et licence de faire une cloche pour sonner quatre fois le jour et donner le signal
du commencement et de la fin des travaux de journée
. Cette cloche des tisserands, juchée au sommet de la tour, trouva
place dans un logement approprié.
Tableau 2 - Le château
Le nouveau château de Comines fut reconstruit à partir de 1384 durant plusieurs années. Hautes tours, murailles puissantes,
donjon élancé et un logis digne du seigneur. C'est là qu'est née la légende historique des louches
. Un jeune seigneur
enfermé dans son donjon se manifesta en lançant ses couverts de bois.
Tableau 3 - Festivités au château
C'est dans le faste du château que Jean II et Jeanne de la Clyte fêtent en 1456 cette franche foire autorisée par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, afin de relancer le commerce de Comines ruiné par les incendies. La bombarde résonne pour annoncer les festivités.
Tableau 4 - La charpente
C'est en 1623 que le beffroi est doté d'une étonnante charpente recouverte d'ardoises. La nouvelle silhouette du beffroi frappe par l'étrangeté de sa superstructure à la fois bulbaire et fuselée. Une prouesse d'architecture utilisant grès, pierre, brique ardoise et une belle maîtrise de la charpente.
Tableau 5 - Les cabarets
De 1807 à 1810, Monsieur le Maire donna souvent des fêtes près de son château. Les carrousels, les tirs à l'anguille,
le jeu du canard attiraient au cabaret Au Bonaparte
la population des deux Comines.
Tableau 6 - La brêche
Le magnifique château fort de Comines, depuis 1384 avait servi de résidence à tant d'illustres seigneurs. En 1678,
on décida de détruire cette merveille du moyen-âge. Pour faire sauter le château, il fallut utiliser la sape et la mine.
Il ne resta plus qu'un pan de mur et de tour, que les cominois appelèrent La Brèche
, et qui défia le temps
jusqu'au conflit de 1914-1918, où elle disparut complètement dans les ruines.
Tableau 7 - Le pont
Comines, ville située sur la Lys, a toujours possédé un pont, point stratégique sur le plan militaire et lien entre les deux parties de la ville. Il fut reconstruit à partir de 1821, un système de pont à bascule qui permettait le passage des péniches et de la circulation entre les deux communes. De chaque côté se trouvaient les postes frontière.
Tableau 8 - La tradition de nos jours
Tous les ans, les géants de Comines défilent fièrement et clôturent le cortège. De par leur taille, ce sont des édifices incontournables des festivités. Messire de Comines est sans doute le personnage le plus emblématique d'entre eux. Il précède le char du comité, un autre édifice très attendu des spectateurs qui espèrent attraper le précieux trophée.
Parcours du cortège
Départ de Belgique : Rue de la Gare - Rue du Faubourg - Rue du Fort - Pont frontière.
Puis en France : Rue Maréchal Foch - Grand'Place - Rue d'Hurlupin - Place du Général de Gaulle - Rue Gambetta - Rue de Quesnoy - Rue de la République - Grand'Place. » Toutes les infos pratiques.